Suite à une première session de sensibilisation et de formation le 23 mars 2012, l’AIDR a organisé pour l’ensemble de ses membres un séminaire de trois jours (16, 17 et 18 octobre 2012) sur la collecte de fonds privés dans les pays du Sud. Ce séminaire a été organisé en partenariat avec l’Association française des fundraisers et animé par Philippe Doazan.
L’objectif premier de ce séminaire était :
- D’une part, d’accompagner la construction par les structures membres de plates-formes nationales opérationnelles, de plan d’actions à 6-9 mois sur la collecte de fonds privés dans leur pays d’implantation
- D’autre part, de renforcer sur ce thème les compétences des cadres de structures de l’AIDR non encore organisées en plates-formes nationales.
Les trois journées de travail ont permis d’analyser les avancées réalisées depuis la session de mars 2012, de préciser et d’opérationnaliser les points clés d’une démarche stratégique de collecte de fonds, de construire des plans d’actions et de déterminer les prochaines étapes et engagements des plates-formes nationales et des membres.
De nombreux inputs ont été apportés au cours des trois jours du séminaire : attentes des donateurs ; construction d’un discours donateurs (vision prospective commune, place du donateur, caractérisation de l’offre, points de crédibilité et de légitimité, etc.) ; description d’une « fiche projet » et d’une « fiche marketing » ; construction de l’offre et d’une « plateforme de discours donateur » ; réalisation d’une phase externe d’évaluation et d’entretiens tests ; construction d’un business model ; etc.
En fin de séminaire, au niveau de deux plates-formes opérationnelles regroupant 8 structures membres, ont été définis des plans d’actions : objectif à atteindre dans 6 mois ? Quoi, Combien ? Comment atteindre cet objectif (étapes et objectifs intermédiaires, indicateurs, ressources à mobiliser, etc.), besoins d’appui auprès des collègues de l’AIDR et du réseau AIDR ? Premières actions concrètes ? Au niveau des autres membres les formations apportées devraient leur permettre d’initier dans leur pays leur propre démarche dans le courant de l’année 2013.