Durant l’année 2012, l’Alliance Internationale de Développement et de Recherche a défini son nouveau programme triennal 2012-2015. Suite à des négociations assez longues avec les bailleurs de fonds, ce programme a dû être décalé sur la période octobre 2013-septembre 2016. Une synthèse de ce programme 2013-2016 est disponible sur le site de l’AIDR en document joint au présent rapport. Les différences entre les deux programmes sont assez faibles. Mais elle oblige l’AIDR à faire d’une part un rapport d’activités sur la période de janvier à septembre 2013, puis contractuellement de faire un nouveau rapport annuel d’activités sur la période octobre 2013 – septembre 2014.
Rappel des axes de travail du programme 2012-2015
Objectif global du programme
- Contribuer, à partir des enseignements tirés des actions menées par les membres, à la définition, la mise en œuvre et en cohérence des politiques publiques et des politiques sectorielles.
Objectif spécifique
- Par une mise en réseau, accompagner la professionnalisation, l’innovation et le partage de savoirs d’ONG africaines fortement impliquées dans le renforcement du capital social des bénéficiaires de leurs actions.
Résultats attendus
- Résultat 1 - Le réseau régional est reconnu, s’est élargi à de nouveaux membres professionnels et socialement performants et a conclu des accords avec d’autres réseaux stratégiques.
- Résultat 2 - Des plates-formes nationales participent à la professionnalisation des organisations de développement dans leur pays et sont forces de proposition dans la définition des politiques publiques.
- Résultat 3 - Des services techniques diversifiés et adaptés sont apportés aux membres sur la base d’une dynamique de partage entre pairs.
- Résultat 4 - Des outils financiers sont proposés aux membres et aux plates-formes nationales pour leur développement.
Activités 2013
a. Adhésions de nouveuyx membres
Le réseau s’est élargi à deux nouvelles structures sur la période, faisant passer le nombre total des membres à 22 à la mi 2013.
a.1. CAMNAFAW (Cameroon National Association for Family Welfare)
Un avis global favorable est donné pour les raisons suivantes :
- La particularité du secteur de l’ONG qui travaille sur un thème sociétal
- Le côté militant, la notoriété et les capacités d’influence de la structure dans un contexte particulièrement difficile
- La volonté d’autonomisation et de pérennisation de la structure
- L’élargissement au Cameroun dans une perspective de la mise en place d’une plate forme nationale.
Dans la relation, des complémentarités possibles existent : CAMNAFAW pourrait apporter à l’AIDR et à ses membres une expertise sur les questions du plaidoyer et l’influence des politiques nationales et sectorielles et l’AIDR pourrait leur apporter en retour des appuis en termes de renforcement de compétences (KM, collecte de fonds privés, …) et de réflexions pour augmenter le nombre de leurs partenaires.
Le processus pourrait se poursuivre comme suit :
- Monsieur MOOH rend compte de sa participation à la session au CA pour leur permettre de prendre une décision d’adhésion
- Simon Yon Tjega rencontre à nouveau les membres du CA pour échanger sur la suite du processus, clarifier bien les intérêts réciproques à collaborer
- En cas d’aboutissement, prévoir des revues périodiques entre Simon et le CA de CAMNAFAW pendant la phase probatoire de deux ans.
a.2. UP (Université Populaire) - Tchad
Avis globalement favorable à cette structure qui « nous ressemble » et qui présente les mêmes réalités que la plupart de nos structures à l’adhésion :
- Un concept intéressant de partage du savoir et de la connaissance
- L’expérience de la structure en milieu urbain avec les maisons de quartiers
- Volonté de faire évoluer l’ONG,
- S’ouvrir à d’autres expériences pour faire évoluer la gouvernance,
- Les aider à construire une vision stratégique et à se spécialiser,
- Complémentarité avec BASE dans une perspective de PFN,
- Secteurs d’intervention proches de certains membres donc possibilités d’échanges d’expériences
L’AIDR pourra accompagner UP dans d’élaboration d’un projet associatif clair à travers :
- Une planification stratégique,
- La mise en place d’une gouvernance appropriée,
- La capitalisation et la valorisation de ses expériences.
b. Elargissement du réseau
En rappel, le réseau qui compte actuellement (fin décembre 2012) 20 membres a un objectif visé de 28 à 30 membres à mi 2016 ; ce qui porte sa capacité d’accueil actuelle à 8 ou 10 nouvelles structures.
L’AIDR projette également de s’ouvrir à court terme au Sénégal en vue de la création d’une plate forme nationale ; d’où l’organisation de la session d’octobre 2013 dans ce dernier pays. A cette fin, une mission de prospection et de préparation a été réalisée en août par le président de l’AIDR, Nicolas Béroff et Komi Abitor. La mission a rencontré également ENDA Graf pour initier des échanges dans le cadre des accords que l’AIDR souhaite nouer avec d’autres réseaux stratégiques. Le Bureau Régional Afrique de l’Ouest (BRAO), la représentation régionale de PAMIGA à Dakar, ENDA ainsi que des personnes ressources ont contribué à l’organisation de la présentation de l’AIDR aux ONG Sénégalaises.
Le sujet sur l’élargissement aux pays du Nord fera l’objet d’un point à l’ordre du jour de la prochaine session d’octobre 2013 à partir d’une note préalable de cadrage du Conseil d’Administration.
a. Charte des plates-formes nationales
L’AIDR a pu amender le projet de charte des plates formes nationales qui a été proposé par la commission chargée de l’accompagnement, du suivi, évaluation des actions des PFN. Elle est bâtie autour des points suivants : Préambule, définition/organisation, mission, objectifs, caractéristiques, activités et fonctionnement. Elle sera enrichie des résultats des travaux de groupes sur l’explicitation de la notion de structures associées.
b. Structures associées
Dans la stratégie de déconcentration de l’AIDR qui a conduit à la mise en place des PFN, il a été retenu que ces dernières travaillent à s’entourer d’autres organisations de développement de leurs pays dans le but de s’ouvrir, de contribuer à la professionnalisation d’autres ONG du Sud et d’augmenter ainsi l’impact de leurs actions. Les discussions ont été prolongées au cours de la période janvier-septembre 2013 pour préciser davantage cette notion, notamment définir ce qu’est une structure associée, ses droits, ses devoirs et les produits et services qu’on lui propose. Cela s’est fait à travers des travaux de groupes par pays dont les différents résultats permettent de retenir la synthèse ci après :
b.1. Concept et objectifs
- ONG de développement à professionnaliser pour contribuer à augmenter l’impact des actions ;
- Donner une image de l’AIDR : un réseau « ouvert » avec une politique RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale), de partage
- Sur la durée dans un processus d’évoluer et progresser (axes de progrès)
- Pragmatique : prudence, pas de « plate forme bis »
- Enrichissement mutuel : construire ensemble notre professionnalisation.
Une structure associée est donc une organisation de développement avec laquelle on va travailler dans la durée pour construire ensemble notre professionnalisation de manière progressive en vue d’augmenter l’impact de nos actions dans le pays
b.2. Critères d’identification (faire une grille d’évaluation)
- Etre une ONG de développement active sur le terrain
- Etre utile pour la PFN
- Avoir une taille minimale (à préciser par chaque PFN)
- Avoir une bonne image
- Etre ouverte au changement, à la professionnalisation
b.3. Méthode de collaboration
Définir des axes de progrès à mesurer sur une base annuelle :
- Début d’année : analyse des besoins et programmation
- Mi parcours : coaching et conseils
- Fin d’année : évaluation annuelle.
b.4. Offre de services
- Analyse des besoins
- Planification stratégique
- Renforcement de compétences
- Conseils entre pairs et coaching
- Participation au forum
b.5. Devoirs
- S’impliquer dans certaines activités de la PFN (en lien avec le programme annuel)
- Payer les services rendus (cofinancement ou financement ?)
- Transparence.
c. Programmes triennaux des plates-formes nationales
Trois plates formes nationales (Benin, Burkina et Togo) ont présenté leurs programmes d’activités triennaux pour amendements et validation au réseau régional conformément aux principes retenus. Des observations et recommandations ont été faites par les participants et devront être prises en compte pour la finalisation des différents programmes (octobre 2013 à Dakar).
c.1. Plate Forme Benin
- laborer son projet associatif
- Reformuler les résultats car on a l’impression que les résultats sont des paraphrases des objectifs spécifiques
- Mettre des activités sur le management des connaissances
- Mettre un résultat sur la collecte de fonds privés
- Mettre des indicateurs
- Prioriser les activités pour éviter d’être trop ambitieux
- Préciser les activités de renforcement de compétences (formations) en identifiant les thèmes, les objectifs et résultats, la période, les bénéficiaires, les modalités, …
- Faire un chronogramme détaillé des activités de la première année
- Elaborer le budget.
c.2. Plate Forme Burkina
- Programme jugé intéressant mais très ambitieux d’où une recommandation de prioriser les activités
- Faire du fundraising un résultat à atteindre comme la PF Togo peut être intéressant
- Introduire le programme par le projet associatif (mission, vision, ambitions, impacts…)
- Définir la stratégie de mise en œuvre et l’organisation qui sous tend la mise en œuvre
- Pour le résultat 2 de l’objectif spécifique 2, aller plus loin sur les visites inter structures en introduisant la notion de consultation entre structures
- Compléter les résultats de l’objectif spécifique 3 avec 2 résultats (1 résultat 3 sur l’impact sur les politiques publiques et un 1 résultat 4 : être connue et reconnue)
- Définir les thèmes des formations, la période et les personnes concernées
- Elaborer un chronogramme détaillé sur la première année (2013/2014)
- Mettre le budget en cohérence avec les activités
- Attention de vouloir établir des relations avec les réseaux, cela ne relève pas des PF mais plutôt de l’AIDR.
c.3. Plate Forme Togo
- Programme trop détaillé et pas priorisé
- Elaborer un programme précis pour 2013/2014
- Avoir fait du fundraising un résultat à atteindre est intéressant (mise en exergue)
- Dans le budget préciser l’origine des fonds : schéma de financement
- Un mode de construction du budget intéressant qui fait ressortir la réalité et l’intégralité des coûts
- Avoir une capacité à prouver les sources des autres fonds et leur mode d’acquisition.
c.4. En synthèse, on retiendra pour toutes les plates formes que :
- Il faut envoyer les programmes repris avec les amendements en vue d’une contractualisation pour le mois d’octobre (envoi à tous afin que chacun puisse faire ses observations si nécessaire),
- Il faut hiérarchiser les activités (qu’est ce qui est priorité à 3 niveaux),
- Faire une description précise des activités de la première année,
- Des évaluations annuelles seront réalisées avec des réajustements
a. Activités de recherche développement
En rappel, à Antananarivo (octobre 2012), un thème avait été retenu sur la couverture maladie universelle compte tenu de l’intérêt et de l’actualité dudit thème et un groupe de travail composé du CIDR et de ASMADE désigné pour proposer une note de cadrage. Ce thème a été abandonné au regard du peu d’expériences au sein du réseau et les membres ont dû procéder au choix d’un nouveau thème en vue de la préparation du forum d’octobre 2014.
Après un tour de table, de nouveaux thèmes ont été identifiés en complément des autres thèmes qui avaient été évoqués également à Antananarivo : mobilisation des ressources des communes, renforcement du capital social, impacts et performance sociale, entreprenariat rural, emplois, insertion jeunes, gouvernance locale et Collectivités Territoriales, gestion des ressources naturelles.
Le thème de la gestion de l’environnement dans une dimension économique (entreprise verte et impact environnemental ; économie verte, croissance emplois) a été retenu pour diverses raisons :
- 0% des membres de l’AIDR ont des expériences concrètes qui pourront être présentées
- Le thème comporte une dimension prospective
- La thématique est présente dans les politiques nationales des pays du Sud.
Un comité de pilotage a été mis en place et est composé de MM Simon Yon Tjega (président), Faustin Djagba(MJCD), Komi Abitor (ETD), Renée Chao-Béroff (PAMIGA), Boureima Drabo (AGED). Il devra définir pour la session d’octobre 2013 une note de cadrage, identifier avec les membres les intervenants et les sujets (études de cas) et identifier de potentiels intervenants extérieurs. Un comité d’organisation sera proposé en octobre autour du directeur du Bureau Régional du CIDR, Eric Levoy. La durée du forum qui se tiendra en octobre 2014 à Abidjan sera de 1,5 jour. Un budget est prévu pour le fonctionnement des deux comités.
b. Activité de management de connaissances
b.1. CIDR (France)
Trois chantiers sont actuellement en cours :
- Au Benin : travail de capitalisation sur les démarches DEL dans les départements des Collines et de l’Alibori. Publié partiellement en juillet 2013
- Au Togo : démarche moins avancée sur le dialogue entre collectivités territoriales et populations, elle enrichit celle qui a été menée au Benin. Ce travail est terminé mais non encore publié sur UNGANA
- Au Sénégal : des outils sont disponibles sur la démarche de promotion et gestion des mutuelles de santé. Publié en août 2013
Les objectifs en termes de KM fin 2013/2014 ont été principalement étudiés au niveau du Bureau Régional de l’Afrique de l’Ouest, il s’agit notamment sur :
- La gouvernance locale : 1) poursuivre le travail de mobilisation des ressources fiscales au niveau communal ; 2) finaliser le travail sur l’observatoire des économies des territoires au Benin
- Les entreprises agricoles : 1) construction d’une méthode de suivi d’impacts des entreprises agricoles promues (dossier déposé au F3E) ; 2) démarche de mise en place d’un fonds d’investissement de capital risque (CRESA) et 3) nouvelles compétences en agro écologie (techniques agricoles pour s’adapter aux changements climatiques)
- La santé : poursuite de la formalisation des outils sur la promotion des centres de gestion.
b.2. CREDI (Togo)
Projet de percée initié en mars 2012 sur la capitalisation des expériences pratiques et des méthodes sur la gestion de centres de santé communautaires. Le projet a été partagé avec la gouvernance et les cadres de CREDI, un comité de pilotage de trois personnes a été mis en place, l’inventaire des documents existants et à concevoir a été fait et un travail d’élaboration des grandes étapes du processus est en cours.
Pour fin 2013/2014, l’objectif visé est de terminer la description du processus et de produire 2 outils dont un à publier sur UNGANA.
b.3. ETD (Togo)
ETD avait deux objectifs à réaliser à savoir publier des documents sur UNGANA et introduire une démarche de management de connaissances dans le métier en construction sur la gouvernance locale, à deux niveaux : diagnostic participatif et planification cantonale, amélioration de l’efficacité des collectivités.
En termes d’acquis, deux documents ont été publiés sur l’accès aux marchés pour l’agriculture familiale et le processus métier décrit au niveau du métier ci-dessus cité.
Le processus va se poursuivre avec la description des activités liées au micro processus et l’élaboration et la publication de 5 documents d’ici septembre 2014 sur le diagnostic, le fonctionnement des dispositifs locaux, l’identification et la mise en œuvre d’initiatives locales et l’amélioration des taxes de marchés.
Enseignements/succès 2013
- Processus de validation des documents clarifié : 1er niveau de validation par la coordination, 2nd niveau de validation par le directeur KM
- Systématisation de la démarche KM dans les nouveaux projets par l’intégration de cette activité dans le planning des cadres (standardisation, démultiplication, ressources disponible : 1 personne dédiée)
- Facilité d’élaborer des programmes et modules de formation (se faire connaître et saisir des opportunités)
- Mise à disposition de la personne KM au profit des autres membres de la plate-forme Togo (à coûts réels).
b.4. RAFIA (Togo)
Processus de mise en place et de renforcement des capacités des organisations de producteurs et de leurs faîtières, les centrales d’autopromotion paysanne (CAP). Le processus a été décrit : du groupement à la faitière : phases/ activités/ sous-activités. Le travail se poursuivra avec l’indexation des outils et la production de documents dont 2 d’ici fin septembre 2014.
b.5. CDEL(Bénin)
Pour le projet de percée les étapes du processus ont été élaborées, l’identification des documents existants faite et la description et la production de tous les outils bouclées en fin 2012. Il reste la validation des documents produits pour finir le processus. Un vaste projet est en cours pour doter le CDEL d’une bibliothèque centrale numérique avec l’appui d’OXFAM par la mise à disposition d’un volontaire sur deux mois.
b.6. MJCD(Bénin)
A l’issue de sa participation à la formation de Lomé, un projet de percée portant sur l’élaboration d’un plan de formation pluri annuel des communes a été élaboré. Mis en veille pour des contraintes de ressources (temps et humain), le processus reprendra avec pour objectif d’aboutir à la description du processus d’ici septembre 2014.
b.7. APME.2A (Burkina)
2 projets de percée : élaboration d’un manuel de conseiller ESOP et élaboration d’un référentiel des compétences d’APME2A. Ce travail soulève les remarques suivantes :
- Distinguer « formalisation » (outils « mineurs » à distinguer des outils importants) et KM
- Outils mineurs peuvent être produits par les stagiaires
- Travail de KM : c’est le travail d’équipe (travail collaboratif), mais pas d’une seule personne
- Se rapprocher de ETD, ICD et du BRAO (CIDR) pour le 1er projet de percée (sur les ESOP)
b.8. ASMADE (Burkina)
Le 1er projet de percée sur le processus de mise en place de mutuelles de santé est entièrement bouclé et a été publié en juin 2013. L’atelier de validation a réuni les membres du CA, des experts, des bénéficiaires, le personnel des mutuelles de santé.
Le 2nd projet en cours porte sur la mise en place d’un « paquet d’outils et de supports de formation » des animateurs accompagnateurs de mutuelles de santé. Une première version existe, amendements en cours et finalisation prévue pour septembre 2014.
Enseignements/acquis
- La démarche renforce ASMADE en termes de mobilisation du personnel
- Augmentation de la visibilité de la structure
- Plus value pour mettre en œuvre de nouveaux projets (BM : mutuelles de santé sur 6 régions du Burkina Faso)
- Travail itératif qui est parti des animateurs, implique les cadres et une personne ressource : 1) on implique une équipe 2) on identifie les étapes 3) on définit la méthodologie globale 4) on décrit les outils pour les étapes critiques.
b.9. ICD (Mali)
Projet d’identification, de promotion et d’accompagnement d’une organisation de producteurs. Ont été réalisées les étapes suivantes :
- Information du CA
- Description du processus et validation
- Présentation du processus aux équipes techniques travaillant sur les OP
- Inventaire et élaboration des documents produits par ICD sur les OP
Programme fin 2013/2014
- Analyse de l’environnement : diagnostic des documents existants
- Recherche d’un facilitateur (spécialiste des OP) pour animer l’atelier synthèse et élaborer des guides
- Réalisation de test sur le terrain et intégration des retours
Enseignements
Dans le cas de ICD, 6 projets travaillant sur la même thématique sont impliqués dans le projet de percée, ce qui occasionne une certaine lourdeur du fait que tout le monde ne va pas au même rythme.
b.10. MIFED (Cameroun)
Bilan/perspectives
- Présentation de la démarche pour validation au CA qui a dégagé des ressources pour avancer sur le projet qui a pris du retard
- Axe 1 : structuration de la documentation (indexation, classement)
- Axe 2 : travail fait sur la phase 2 qui est une phase critique
- Poursuivre le travail sur cet axe pour construire les « boites à outils » des phases 1 et 3 (TDR envoyés aux cadres sur le terrain, travail sur les nouveaux processus, atelier pour faire l’inventaire global de l’existant, l’harmonisation des étapes du nouveau processus sur les phases 1 et 3, production de documents complémentaires)
- Axe 3 : réorientation du projet de percée pour prendre en compte les difficultés qui ont été mises à nue sur des besoins de formations spécifiques.
- Engagement d’envoyer 5 guides d’ici septembre 2014 pour publication.
c. Activités de renforcement de compétences
Deux types de formations sont réalisés : des formations stratégiques pour les cadres dirigeants du réseau, des formations organisées par les plates formes nationales à destination des cadres et des structures associées.
c.1. Formations stratégiques (réseau AIDR)
- La journée du 30 mai a été consacrée (pour l’ensemble des membres) au fundraising. Il s’est agi notamment de faire le point sur l’état d’avancement des différents engagements pris lors de la formation à Antananarivo (octobre 2012) et d’apporter des imputs complémentaires pour faciliter la mise en œuvre de la suite du processus.
- « Calcul des coûts et tarification » prévue en octobre 2013 au Sénégal
- Formation sur la notion de performance sociale début 2014.
c.2. Formations inter plates formes
- Animation et accompagnement pendant deux jours en mai 2013, pour les plates-formes Burkina et Togo sur la poursuite de l’élaboration de leur projet de collecte de fonds privés dans leur pays.
- Séminaire fundraising programmé au Sénégal en octobre 2013 (accompagnement des plates-formes Burkina et Togo) en vue d’un lancement de la collecte en 2014.
c.3. Formations au niveau plates-formes
- Formation sur le management de projets – Décembre 2012 et mars 2013
Ces formations ont été organisées par la plate-forme AIDR du Togo et animées par un consultant français. Au total 26 personnes y ont participé (16 en décembre 2012 et 10 en mars 2013). Elles ont concerné principalement des cadres des structures togolaises membres de l’AIDR (CREDI, CONGAT, ETD et RAFIA) ; une structure togolaise non membre de l’AIDR a envoyé deux personnes en formation. L’objectif principal de ces formations était d’améliorer les performances des cadres de structures membres de l’AIDR en matière de pilotage de projets et programmes en les dotant d’outils et d’aptitudes clés. ________________________________________
Les formations étaient organisées autour de quatre axes : Faire partager les principes clés du management de projet ; Aider les participants à cadrer et initier les projets ; Echanger sur les pratiques de pilotage et le management d’équipes de projet ; Amener les participants à identifier leurs propres enjeux de progrès. Les thèmes suivants ont été abordés : Définition d’un projet ; réflexion sur les fondamentaux du cadrage d’un projet ; grandes étapes d’un projet ; formalisation d’un planning de mise en œuvre d’un projet ; outils de pilotage d’un projet ; management de projet.
a. Bilan 2012
a.1. Fonds de Renforcement Organisationnel (FRO)
- Une seule demande par CDEL (Bénin) Dossier clos.
a.2. Fonds d’Etude Préalable (FEP)
- Une seule demande par MJCD (Bénin) : Centre communal d’initiatives locales en collaboration avec la commune de Ouidah. Rapport déposé, clos. Document de projet élaboré et validé par un atelier ; engagement de la commune à rechercher le financement auprès de ses partenaires. Début prévisionnel pour janvier 2014, agenda pour préciser les tâches et responsabilités d’ici la fin de l’année 2013.
a.3. Fonds d’Appui aux Plates formes (FAP)
- Réalisation d’une étude de collecte de fonds privés au Burkina pour le compte de la plate-forme Burkina
b. Programme et réalisations 2013
b.1. Fonds de Renforcement Organisationnel (FRO)
- T&D : Plan d’Orientation Stratégique (POS), cadre logique (TDR existe, comité de pilotage mis en place) – En cours de contractualisation
b.2. Fonds d’Etude Préalable (FEP)
- CDEL : appui à l’approvisionnement en intrants pour la production de MISOLA (farine infantile) – Dossier refusé
- ETD : formulation d’un nouveau projet dans la Préfecture de Blitta – En cours de contractualisation (en cours de publication)
- FIDEV : diagnostic de 4 IMF dans le cadre de la formulation de la 2nde phase du projet CRAG (Centre de Ressources et Appui en Gestion) des IMF ; dossier en instruction
b.3. Fonds d’Appui aux Plates formes (FAP)
- Dossiers pour les plates-formes Burkina et Togo : finalisation des plans d’actions et envoi pour amendements aux membres avant la réunion de Dakar ; en négociation.
a. Bilan 2011 – 2013 du Conseil
a.1. Reconnaissance juridique
La reconnaissance juridique de l’AIDR a été effective au cours de l’année 2012 au Togo. Les démarches se poursuivent en 2013 pour permettre à l’AIDR d’avoir un accord de siège avec l’Etat Togolais
a.2. Elargissement
6 nouveaux membres ont été accueillis sur 11 candidatures reçues, il s’agit de : AGED (Burkina) ; ASMADE (Burkina) ; BASE (Tchad) ; CONGAT/ICB (Togo) ; CAMNAFAW(Cameroun) ; UP (Tchad).
a.3. Evaluation du programme 2009/2011
Cette évaluation a été conduite par un consultant indépendant sélectionné sur 6 dossiers ayant répondu à notre appel à candidature.
a.4. Elaboration d’un nouveau programme triennal 2012/2015
Ce programme fait suite à l’évaluation, il a été validé par l’AG d’octobre 2011 à Ouagadougou. Le document programme de l’AIDR a été résumé et soumis sous forme de projet à l’AFD pour une demande de financement correspondant à 50% du budget global du programme triennal.
a.5. Forum sur le DEL à Ouagadougou
Tenu en octobre 2011 à Ouagadougou, il a regroupé 150 participants venant de différents pays. Le thème était le développement économique local (DEL). Il a été un franc succès.
a.6. Structuration de l’AIDR avec la constitution des PFN
- Validation de l’approche plate-forme nationale
- Validation de la définition d’une plate-forme nationale : regroupement des membres AIDR à l’échelle d’un pays
- Définition des objectifs
- Définition du type d’activités que peut mener une plate-forme nationale
- Définition du mode d’organisation et de fonctionnement
- Constitution de deux plates-formes nationales au Burkina et au Togo
- Emergence d’une autre plate-forme au Bénin
Une commission d’accompagnement, suivi et évaluation des actions des PFN a été mise en place.
a.7. Relecture des statuts et règlement intérieur
A Madagascar en octobre 2012, les statuts de l’AIDR ont été relus et la notion de personne qualifiée a été introduite.
a.8. Adoption d’une charre des PFN
Conçue par la commission plateforme, la charte a été adoptée à la session de mai 2013 à Autrèches.
a.9. Définition des la notion de structures associées
Les plates-formes nationales peuvent s’ouvrir à d’autres organisations de leurs pays pour contribuer à leur professionnalisation et peser davantage sur les politiques nationales : ce sont les structures associées. L’AG d’Autrèches 2013 vient de faire un premier travail de définition de leur statut qui sera finalisé en octobre 2013 à Dakar.
a.10. Outils financiers
- Mise en place du Fonds d’Appui aux Plates Formes Nationales (FAP)
- Financement de 5 FRO (CDEL, ETD, RAFIA, SOLIDEV, T&D)
- Financement de 2 FEP (ETD, MJCD)
- Financement de 2 FAP (1 ETD, 1 APME-2A)
a.11. Une formation sur le fundraising
Cinq jours de formation (1 à Autrèches en mars 2012, 3 à Tana en octobre 2012 et 1 jour à Autrèches en mai 2013) ; Deux jours et demi de coaching des PFN du Burkina et du Togo
a.12. Deux formations en management des connaissances
- 1 formation à Lomé (novembre 2011) pour 15 personnes
- 1 formation à Bobo-Dioulasso (juin 2012) pour 19 personnes
a.13. Difficultés
- Démission de MIFED Mali et situation de HARDI
- Beaucoup de chantiers qui ont été menés de front
- Difficultés à faire vivre le réseau entre deux sessions (Pas beaucoup de réunions entre deux sessions)
a.14. Enjeux et recommandations
- Réussir la dynamique plateforme (mise en œuvre des programmes définis, bonne reprise des activités de coaching entre pairs)
- Hiérarchiser les chantiers car beaucoup au cours du précédent mandat (lourd)
- Maintenir la rigueur dans la production des rapports
- Être attentif au travail sur la collecte de fonds privés
- Avoir un point de vigilance sur la gestion de la croissance et le maintien de la cohérence entre le fonctionnement du réseau et des PFN
- Mise en place du secrétariat permanent
- Avoir une bonne préparation des AG du bureau et des structures membres compte tenu du fait qu’il est difficile d’avoir des réunions inter sessions (comme outil de prise de recul)
b. Election du nouveau conseil
Le nouveau conseil élu à l’unanimité des membres se compose comme suit :
- Président : Simon Yon Tjega (MIFED - Cameroun)
- Secrétaire : Lucas Agbanaglo (CREDI-Togo)
- Trésorier : Gaston Mananjara(T&D- Madagascar)
- Conseiller : Fatoumata Samaké(ICD-Mali)
- Conseiller : Yanis Wendling(CIDR- France)