Les plates-formes nationales définissent leur propre programme d’actions dans le cadre de la politique de décentralisation du réseau régional.
Les activités menées au niveau des plates-formes nationales peuvent, en cohérence avec leurs objectifs, être variées :
- S’impliquer dans d’autres organisations et réseaux de la société civile dans un objectif de plaidoyer, en particulier dans les collectifs d’ONG du pays
- S’ouvrir vers des ONG « associées » avec lesquelles sont élaborés des programmes de travail sur le moyen terme (actions de plaidoyer, plan de communication, collecte de fonds, réponse commune à des appels d’offre, etc.)
- Réaliser des formations groupées, organiser des forums thématiques au niveau national, publier des articles et des travaux de R&D
- Mutualiser et partager les compétences et les savoir-faire
- Assurer l’élargissement de l’AIDR en développant un mode de parrainage collectif et préparer les réunions semestrielles de l’AIDR.
Les plates-formes nationales n’ont pas d’existence juridique mais se dotent d’un règlement intérieur. Elles se réunissent au moins deux fois par an. Chaque structure membre est représentée par au moins deux membres. La présidence de la plate-forme est tournante sur une base annuelle. Un programme annuel est élaboré et est soumis pour avis au réseau régional. Le réseau régional appuie les plates-formes dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de leurs actions.
Les moyens nécessaires au fonctionnement des plates-formes nationales peuvent provenir de différentes sources : valorisation des compétences internes, participation financière des membres sur des actions spécifiques, fonds d’appui aux plates-formes (outil d’appui financier mis en place par le réseau régional), appels à projets, etc.
Ces principes de fonctionnement seront si nécessaire précisés ou adaptés par chaque plate-forme au fur et à mesure de sa mise en œuvre opérationnelle.